Monsieur le ministre, ma question porte sur l'avenir des territoires et des populations impactés par le tracé de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.
Comme vous le savez, le 9 janvier dernier une étape importante a été franchie avec la réunion du comité de pilotage et la validation du tracé définitif de la LGV, désormais soumis à l'approbation de votre ministère. Parce que le passage de la LGV va entraîner de jour comme de nuit de nombreuses nuisances – paysagères, visuelles, acoustiques – pour les riverains de la ligne, les élus attendent à présent de l'État qu'il s'engage à apporter des réponses au cas par cas.
Sur le territoire de ma circonscription, certaines préconisations formulées par les élus ne sont toujours pas prises en compte. Les incertitudes quant au mode de passage suscitent à juste titre nombre d'inquiétudes. Dans l'intérêt des trente-trois communes traversées, il est donc nécessaire de préciser les études afin de garantir des modalités d'insertion particulièrement exemplaires.
Ainsi, sur le secteur d'Auvillar, nous demandons le bénéfice d'un second tunnel : à Bressols, la construction d'un ouvrage de type viaduc, permettant d'assurer les transparences et d'éviter une scission de la commune, est incontournable ; à Castelsarrasin, il est nécessaire d'apporter un suivi particulier aux exigences hydrauliques ; à Lacourt-Saint-Pierre et Montbeton, un abaissement du profil en long devra être recherché ; à Pompignan, nous demandons qu'un seul et même ouvrage de type viaduc soit réalisé pour traverser les différentes infrastructures de la commune ; sans oublier les communes de Caumont et de Castelmayran.
De la même manière, il devra être tenu compte des prescriptions techniques émises par l'ensemble des communes traversées lors des différentes réunions de concertation. La plus grande attention doit être portée à tous ceux qui, demain, devront vivre à proximité de la LGV. C'est en effet aux élus et à l'État lui-même qu'incombe la responsabilité de préserver et de défendre leurs intérêts.
Aussi, monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire si, dans le cadre de la lettre d'approbation ministérielle, vous avez l'intention de prescrire à RFF l'étude de l'ensemble de ces préconisations, afin de répondre aux préoccupations des élus et de la population de Tarn-et-Garonne ?