Je souscris à l'idée d'une unicité de gestion des lignes A et B.
Monsieur Kalfon, à l'horizon 2000-2025, le Grand Paris sera réalisé et nous disposerons de rocades. L'interconnexion connaît aujourd'hui des limites. Au lieu d'un tunnel, ne pourrait-on pas revenir à des solutions « robustes » qui économiseraient des coûts de l'ordre de 2 à 4 milliards d'euros.
Il manque, par ailleurs, une expertise technique et financière indépendante, portant aussi bien sur l'ingénierie et sur les contrôles financiers des coûts et de l'exécution.
Quelle est, en outre, la part consacrée au RER dans l'investissement de la région ?
Quant aux relations interrégionales, il est étonnant que la région cofinance sans contrepartie les études et les travaux de la liaison entre la Picardie et Roissy, alors que nombre d'habitants de la Picardie sont des Franciliens exilés par la difficulté de se loger. L'arrêt de TER dans la Grande couronne serait une compensation appropriée des cofinancements.