Messieurs les présidents, votre audition doit permettre à la commission d'enquête de recueillir vos points de vue sur les sujets qui l'intéressent plus particulièrement et de compléter, s'il en est besoin, l'intervention précédente.
Depuis la réforme de 2005, le Syndicat de transports d'Île-de-France (STIF) a l'entière responsabilité de l'organisation des transports publics en Île-de-France. Encore faut-il que l'État assume sa participation financière à la hauteur des besoins. À cet égard, quelles conclusions tirez-vous de la mise en oeuvre du plan de mobilisation des transports défini par la région en juin 2008 ? De quelle part le RER a-t-il pu bénéficier dans ce cadre pour sa remise à niveau et sa « désaturation » ? Comment vous semble-t-il possible d'améliorer l'évaluation du coût des investissements dans les domaines des infrastructures et des matériels roulants ?
Sur un autre thème, pensez-vous que le STIF devrait augmenter le montant maximal des bonus et malus prévus dans les contrats et accroître la pondération des indicateurs liés à la qualité du service effectivement rendu au public ?
Les conditions de transport vont être améliorées, avec notamment la mise en place des nouvelles lignes à deux étages du type « MI 09 ». Cette solution vous semble-t-elle adaptée au problème de saturation de la ligne A du RER ?
Quels sont, par ailleurs, les projets en cours qui vous semblent prioritaires ?
Ne vous semble-t-il pas, enfin, que le STIF devrait procéder de façon plus systématique à l'évaluation des grands projets d'infrastructures, c'est-à-dire entre trois et cinq ans après leur mise en oeuvre ?
Je vous rappelle, pour conclure cette introduction, que vous déposez dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire. Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je demande donc à chacun d'entre vous de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.