Nous sommes en train de relancer la campagne de vaccination contre l'hépatite B, selon le souhait exprimé par Mme Roselyne Bachelot-Narquin depuis six mois. Tout cela fait un ensemble. Si nous voulons éviter les erreurs lors de la prochaine pandémie, il faut tenir un discours clair à nos concitoyens.
Ce problème a été évoqué par M. Bernard Bégaud, puis par le syndicat des infirmières scolaires, que nous avons auditionné, il y a quinze jours. Or, lorsque celles-ci ont, sous une autre forme, tenu des propos qui s'apparentaient à ceux de M. Marc Girard, on a commencé à faire leur procès. Si les Français se posent des questions, on ne peut pas leur dire qu'il n'y a aucun problème et qu'ils doivent se faire vacciner. Je me réjouis d'ailleurs que, lors de l'examen d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale, il y a deux ans, des collègues de l'UMP aient défendu un amendement, relatif aux services départementaux d'incendie et de secours, tendant à l'indemnisation des problèmes neuromusculaires susceptibles d'aboutir à une sclérose en plaques susceptible de se déclarer chez les pompiers, tenus de se faire vacciner contre l'hépatite B. Cet amendement ne venait pas de nos rangs, monsieur Jean-Pierre Door, mais de la majorité.