Nous ne pouvons agir sur ce plan-là même si certains ont utilisé les mêmes dispositifs.
En revanche, s'agissant des investissements et des aides de l'État dans la durée, les pratiques françaises sont loin d'être les meilleures. Alors que nous aurions dû fermer une usine en Espagne, plus de 200 millions ont été débloqués en un an, les syndicats, en accord avec la province et l'État central, ayant négocié un accord salarial sur trois ans portant sur l'ensemble de nos usines espagnoles. Finalement, nous sommes parvenus à une issue économiquement positive, une telle cohérence nous permettant d'y voir clair pendant six ou sept ans. On ne peut en dire autant dans notre pays où, seul constructeur à fabriquer des fourgons en France – en l'occurrence des Kangoo, à Maubeuge –, nous avons bénéficié d'une aide de 7 ou 8 millions d'euros, mais, comme nous n'avons pas produit les volumes prévus en raison de la crise, le remboursement de cet argent nous a été réclamé.