Il est en effet indispensable d'améliorer nos procédures de concertation, surtout lorsqu'on les compare avec celles qui sont en vigueur en Allemagne – nous le constatons avec Daimler –, au Japon ou en Corée. Outre que les discussions sont, chez nos voisins, beaucoup plus fréquentes, la rapidité d'action – y compris s'agissant de la transformation de la structure des salaires en fonction des qualifications – y est autrement plus grande.
Par ailleurs, le flux de voitures fabriquées et vendues en France n'étant pas considérable en raison de l'actuelle division internationale du travail, les véhicules seront systématiquement en concurrence avec ceux qui sont produits à l'étranger, y compris par un même groupe. La taxe sur la valeur ajoutée s'appliquant aux voitures importées, nous ne pourrons qu'être favorables à ce double effet et, donc, à son augmentation dès lors que les charges sociales diminueront.