S'agissant des travaux au nord de la ligne B, la direction de Paris-Nord a oublié pendant un long moment qu'il y avait un comité d'usagers. Lors d'une séance de la commission nationale du débat public qui s'est tenue à Sevran, j'ai rencontré la directrice de la ligne B 3. Depuis, les contacts sont renoués et c'est de cette source que je tiens le nombre de jours de grève sur la ligne en 2011. La direction de Paris-Nord nous a dit la semaine dernière qu'elle allait essayer d'obtenir que le malus au titre de ce tronçon soit restitué, plutôt qu'au STIF, aux usagers de la ligne B Nord exploitée par la SNCF. Aux autres associations de négocier la même chose auprès de la RATP !
Les banlieusards du RER qui veulent descendre dans une de ses stations parisiennes, c'est mon cas, par exemple, qui vais de Sevran à Gare du Nord, doivent payer un ticket RATP qui ne permet même pas de prendre le bus. La direction nous a expliqué que, dans le cadre d'une enquête d'utilité publique, 80 % des Franciliens avaient donné leur accord ! De qui se moque-t-on ?
Pour connaître les horaires d'été, les travaux prévus, j'ai dû « partir à la pêche » à la Gare du Nord. Comme d'Aulnay jusqu'en amont de la ligne, l'information n'était pas passée, j'ai personnellement informé la guichetière qui a appelé ses collègues de Mitry et de Tremblay. À quoi sert donc le chargé de communication ? C'est un raté parmi d'autres… J'ai aussi demandé à la SNCF et à la RATP d'informer des accidents de voyageur qui bloquent la circulation pendant deux heures au moins, de façon à ce que l'usager qui attend sur le quai de la gare sache à quoi s'en tenir. Il paraît qu'il n'est pas possible de mettre une affiche… À cette occasion, j'ai d'ailleurs appris que la régie publicitaire de la SNCF faisait payer l'affichage à sa maison mère. Les décisions imposées aux gens du terrain viennent d'en haut, d'importants personnages qu'on ne voit jamais.