Peut-être ai-je été cité partiellement. Lorsque j'avais affirmé que nous referions la même chose, je sous-entendais : avec les mêmes éléments de connaissance. Compte tenu de ceux dont nous disposons aujourd'hui, nous procéderions très différemment. Nous avons beaucoup de leçons à tirer des événements et de nombreux points à améliorer.
Nous nous sommes au fond rarement trouvés dans des situations où nous pouvions hésiter sur l'option à prendre. Ce fut le cas de certaines décisions politiques très importantes, pour lesquelles plusieurs options se présentaient : l'obligation vaccinale, la gratuité ou l'ordre de priorité. Il en fut différemment de l'acquisition des vaccins ou de l'organisation de la campagne.
S'agissant du débat public, j'ai, récemment, saisi officiellement la Conférence nationale de santé pour qu'elle travaille sur le sujet suivant : gestion de crise et organisation du débat public.
C'est moi qui ai demandé à ce que le Comité de lutte contre la grippe introduise en son sein une compétence pneumologique, en raison de l'observation de plusieurs pneumopathies graves asphyxiantes qui nous ont conduits à acquérir des appareils de circulation extracorporelle et des respirateurs.