Nous avons bien compris que la gestion de l'épidémie a été transversale. Nous n'avons pas manqué, sinon de bras, du moins d'écrivains pour publier des notes aussi diverses que variées, comme en ont témoigné les préfets, les représentants de l'éducation nationale, les médecins libéraux ou les pharmaciens. Quelle conclusion en avez-vous tiré en matière de communication ? En effet, les populations défavorisées n'ont pas été touchées – peut-être les médias ont-ils semé le trouble – et on a alimenté les inquiétudes des populations plus averties – il suffisait de se rendre dans les centres de vaccination pour s'en rendre compte. Conviendrait-il d'utiliser le réseau habituel de proximité, comme vous l'avez suggéré à l'instant ? Est-il normal que les médecins aient reçu des notes provenant d'un peu partout ?
Une réflexion est-elle menée afin de prévoir, demain, une communication plus pointue à l'égard des professionnels et plus simple et fiable en direction de l'ensemble de la population ?