Je suis navré si j'ai donné le sentiment de penser que, parce que certains aspects du plan avaient été mis en oeuvre, tous les trains étaient arrivés à l'heure. Je voulais simplement dire que beaucoup de ce qui devait être mis en oeuvre l'avait été sans difficulté. Je ne me référais pas à la question de la compliance de la population à la vaccination – le fait qu'elle l'accepte. J'évoquais plutôt, par exemple, la mise en place de l'ÉPRUS, d'un établissement pharmaceutique capable d'acquérir des produits et de s'occuper de logistique, ce qui paraît tout naturel aujourd'hui, mais n'existait pas en 2006, voire 2007. Cela a été un élément de progrès important. Je ne sais pas comment nous aurions fait sans cela : toutes les fonctions logistiques étaient assumées auparavant par la direction générale de la santé, mais dans des conditions loin d'être optimales.
Le recours aux médecins généralistes, effectivement, a été une difficulté majeure. Il n'a pas été possible, pour des raisons multiples, de les entraîner autant qu'on aurait pu le souhaiter dans cette action de santé publique. En revanche, le mécanisme des tranches conditionnelles avait été utilisé pour les contrats de 2005. C'est pour les achats décidés par le Premier ministre le 3 juillet qu'il n'a pas été possible d'y recourir, parce que le calendrier de livraison et les quantités livrées initialement étaient liés à la quantité globale acquise.