Notre organisation syndicale était effectivement la seule à parler d'opérateur unique. Mais les propos des uns et les autres – sur les fameuses « guerres de clochers », sur l'endroit où l'on pourrait installer le PCC et sur son commandement – amènent à penser que la solution consisterait peut-être à n'avoir qu'un seul patron. Reste à savoir qui, de la RATP ou de la SNCF ? J'ai développé les raisons qui font que nous pensons que ce doit être la SNCF. Celle-ci devrait pouvoir opérer seule sur les lignes A et B du RER ; sur les lignes C, D et E, c'est déjà le cas, de bout en bout.
L'idée n'est pas d'avoir un opérateur unique en Île-de-France, mais d'avoir un opérateur unique sur les lignes A et B du RER. Il ne s'agit pas de remettre en cause les compétences des conducteurs de la SNCF ou de la RATP. Simplement, chacun travaille avec sa culture, et les règles de régulation et de conduite sont différentes. Aujourd'hui, lorsqu'un conducteur SNCF voit un panneau d'avertissement, il réduit immédiatement sa vitesse ; ce n'est pas le cas d'un conducteur RATP, qui continue jusqu'au feu rouge suivant. Tout cela peut évidemment créer des problèmes de régulation dans le tronçon central.