S'agissant du service minimum, nous y avons été défavorables dès l'origine. Il n'a fait que rendre plus compliqué l'exercice du droit de grève sans améliorer aucunement le dialogue social. Ce n'était pas la grève qui était responsable de l'irrégularité du trafic.
En matière de sécurité, je tiens à faire remarquer que l'État a sa part de responsabilité. Cela étant, les deux entreprises publiques ont aussi la leur – du reste, elles organisent des contrôles. Toutefois, elles ne peuvent pas assurer cette sécurité à elles seules. Il ne faut donc pas leur en déléguer l'entière responsabilité.