Cela peut intervenir très rapidement. Rapprocher physiquement les équipes de la SNCF et de la RATP ne soulève pas de difficultés particulières.
De plus, il faut savoir que 60% des déplacements qui s'effectuent sur le réseau de la RATP ne sont pas dus au trajet entre le domicile et le lieu de travail. Ce qui pose des problèmes de signalétique adaptée et d'accueil orienté vers des usages touristiques, notamment en terme d'effectifs de personnels : les touristes, spécialement les étrangers, ont besoin d'agents qui les renseignent dans les gares et qui puissent souvent leur parler en anglais. La Gare du Nord, première d'Europe par son trafic, souffre ainsi d'une insuffisance d'accueil et de bonne orientation des touristes.
La sécurité des usagers est liée aux comportements d'incivilité, comme la résistance à la fermeture des portes qui empêche le train de partir. Se pose aussi la question de l'accompagnement des voyageurs dans les voitures, difficile à mettre en oeuvre en banlieue dans des wagons bondés.
La question de la présence humaine se pose donc d'une façon générale, dans les gares et dans les trains. On sait bien que la déshumanisation conduit directement à l'insécurité. La SNCF a accru les effectifs de sa surveillance générale (SUGE) dans le cadre de la police ferroviaire. Mais il faut aussi assurer une meilleure ouverture de la gare au public, grâce à une présence humaine du premier au dernier train.