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Intervention de Patrice Calméjane

Réunion du 12 janvier 2012 à 9h15
Commission d'enquête relative aux modalités, au financement et à l'impact sur l'environnement du projet de rénovation du réseau express régional d'Île-de-france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Calméjane :

Usager de la ligne E du RER, je constate aussi une saturation du trafic à certaines heures.

La ligne A du RER a été inaugurée en 1969 : on ne peut donc parler, comme l'a fait Mme Patricia Lasalmonie, d'une période de cinquante ans.

J'aimerais maintenant entendre les propositions, présentées tout à l'heure comme pratiques et pas chères par le représentant de l'UNSA.

La carte Imagine R, destinée aux étudiants de 12 à 25 ans, n'est « dézonée » que du samedi à zéro heure au dimanche à zéro heure, alors que la période de loisir des lycéens commence plutôt le vendredi vers 17 heures. Son mode de diffusion est également trop restreint : dans quatre gares seulement pour un département de 1,5 millions d'habitants.

En matière de sécurité, dispose-t-on de données quantifiées sur les fraudes ? Il semblerait qu'un nombre relativement élevé de personnes emprunte sans payer les différentes lignes du RER. Les transports ont un coût, qui doit être équitablement réparti.

Hors lignes nouvelles, quels investissements ont été réalisés en matériels et en infrastructures au cours des vingt dernières années ? On nous dit parfois que rien n'a été fait : j'aimerais disposer de données précises et mesurer ainsi les besoins des prochaines années.

En Île-de-France, région capitale et la plus riche d'Europe, on se déplace pour son travail mais aussi pour ses loisirs. Comment améliorer l'image de Paris, une des capitales mondiales du tourisme, vis-à-vis de ceux qui utilisent les transports en commun dans ce cadre ? Les liaisons et interconnexions ainsi que les tarifications sont souvent complexes, la sécurité n'est pas parfaitement assurée.

Les investissements récents réalisés autour des gares n'ont pas suffisamment pris en compte les parcs de stationnement.

Le péage existe, de fait, pour l'entrée dans Paris, en raison de l'impossibilité de stationner sur la voie publique et du quasi-monopole détenu par un opérateur privé sur les parkings souterrains qui lui ont été concédés. N'est-ce pas la conséquence d'une politique de la ville cherchant à éliminer l'automobile en surface ?

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