Il est heureux que nous ayons connu l'épisode du virus A(H5N1) qui a entraîné la modification du règlement sanitaire international et permis d'interdire l'appropriation des souches virales.
J'avoue avoir été choqué par l'intervention d'une grande personnalité lors de l'audition publique organisée hier par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, expliquant en substance que la France aurait dû procéder de la même manière que la Pologne.
On vous reproche de ne pas avoir suffisamment associé à la campagne le corps social. Vous avez dit que vous aviez l'intention d'organiser un débat public citoyen : qu'en est-il ? Celui-ci ne permettrait-il pas de combattre le risque de refus vaccinal, qui pourrait aller grandissant ?
On vous reproche également d'avoir sous-estimé l'apport qu'auraient pu fournir l'Académie nationale de médecine et le Haut conseil de la santé publique. Envisagez-vous désormais de les associer davantage à vos décisions ?