C'est le comité de lutte contre la grippe, qui observe le comportement du virus sans relâche, qui a recommandé cette utilisation. Il l'a fait dans une situation pandémique, c'est-à-dire anormale – je rappelle que les personnes décédées ne correspondent pas aux victimes habituelles – et cette décision était pleinement cohérente avec nos propres réflexions. C'était une décision logique, fondée sur la connaissance scientifique. Il n'y a pas eu de demande d'extension d'autorisation de mise sur le marché, car cela prend trop de temps : s'il avait fallu en passer par là, le Tamiflu serait arrivé après le pic pandémique.