L'État a en effet acheté du Tamiflu sous forme de poudre, qui a l'avantage d'une durée de vie très longue, voire illimitée, contrairement aux gélules que nous fabriquons – car c'est la capsule qui vieillit. Nous avons travaillé ensemble pour développer un procédé spécifique, assez complexe, de fabrication de comprimés – il ne s'agit pas de gélules – à partir de cette poudre. La pharmacie centrale des armées est dorénavant capable de fabriquer des comprimés en cas de pandémie.
L'État a aussi, ainsi que vous l'avez dit, prorogé la date de péremption de ses stocks. Nos données de stabilité nous avaient convaincus que leur durée de vie pouvait être augmentée, et nous avions communiqué nos conclusions à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.