Chacune des auditions confirme l'absence, en France, d'entreprises de taille intermédiaire (ETI): nous souffrons d'un défaut de « massification » car il n'existe, ou presque, que de très petites entreprises de sous-traitants face à de grands groupes.
L'une de vos trois missions consiste à aider les PME à sauvegarder leur indépendance stratégique. Est-ce possible quand l'objectif est, en même temps, de leur permettre de devenir des entreprises de taille intermédiaire ?
Vous avez salué le retour de la politique industrielle de l'État. Pour ma part, je considère que l'État doit être stratège mais laisser l'initiative aux autres acteurs.
Pensez-vous que le FSI puisse être utile à l'industrie ferroviaire ? Si oui, comment ?
S'agissant de la stratégie à l'exportation, l'absence d'entreprises de taille intermédiaire ne fait-elle pas peser sur l'industrie ferroviaire européenne un risque de perte de ses savoir-faire et de pillage de ses brevets, le tissu industriel n'étant pas suffisamment robuste ?