Vous venez de dire que tous les débuts de crise seront difficiles parce que remplis d'incertitude. Dans celle-ci, avez-vous eu des doutes, dans votre comité, ou des discussions sur la nature ou la qualité des informations qui provenaient du Mexique, puisqu'il semble quand même que les événements sanitaires aient été moins bien recensés que dans un territoire médicalement très structuré, comme chez nous… Au moment où l'on vous demandait de rendre des avis tous les trois ou quatre jours, l'épidémie là-bas était très amplifiée par rapport à sa réalité.