On peut s'interroger sur le degré de certitude suffisant selon vos critères, puisque vous avez fait état de l'existence d'un risque pour l'avenir. Si votre raisonnement est scientifiquement imparable, il me semble très discutable pour l'organisation de la vie en société, puisqu'il y aura toujours un risque de pandémie du point de vue scientifique. Le sentiment général est qu'on savait dès le mois de juin que c'était bénin. En tant que conseil des responsables publics, quelle balance établissez-vous entre le souci de leur proposer une hypothèse raisonnable et celui de la certitude scientifique ? Le lancement d'une alerte étant conditionné à l'existence d'un élément anormal, ne devez-vous pas être capable de dire à partir de quand on revient à une situation normale ou socialement acceptable ?