Je sais que ça fait mal, monsieur le ministre, mais c'est la réalité. S'il ne s'agissait que de nous, ce ne serait rien. Mais pourquoi êtes-vous aussi sourd à ce que vous disent les représentants des petites entreprises ?
Quant à savoir quel est le bon niveau de négociation des accords collectifs, c'est évidemment la branche professionnelle : ne faites pas semblant de le découvrir, alors que cela figure dans les propositions de notre parti.
Ce n'est pas parce que vous faites de la marche arrière que vous êtes moderne, monsieur le ministre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Revenir aux accords d'entreprise, ce n'est pas aller de l'avant : c'est retourner à une époque antérieure à 1930. Quand on regarde en arrière comme vous le faites, on pense évidemment avancer : en réalité vous reculez, alors faites attention à ne pas trébucher en chemin !
Vous nous invitez à regarder la réalité, mais nous y sommes très attentifs. Nous recevons les partenaires sociaux tout autant que le groupe UMP ; nous entendons ce que nous disent les représentants de l'UPA …