Monsieur le président-directeur général, redressement rime-t-il avec dessertes du territoire national, de la Corse – qui dispose d'une desserte spécifique avec une autre compagnie –, mais aussi de l'outre-mer français ?
Qu'en est-il de vos liens avec les gestionnaires d'aéroports ? À mon sens, la dégradation du service est en partie liée aux conditions d'accès aux plateformes aéroportuaires, mais aussi d'accueil dans les aéroports. L'hégémonie d'Air France dans un aéroport amène souvent à la confondre avec le gestionnaire de l'aéroport. En la matière, des progrès importants sont indispensables en termes d'identification et de différenciation, mais aussi de qualité du service à l'usager.
Pouvez-vous nous indiquer votre position sur l'implantation ou l'agrandissement de plateformes, en particulier sur le projet de futur aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui ne suscite aucune polémique ? (Rires)
Enfin, comme vous le savez, quatre lignes à grande vitesse sont en cours de réalisation. La desserte de Toulouse, par exemple, par Air France pourrait-elle être remise en cause du fait d'une LGV qui irait à Toulouse ?