Air France est absente du marché low cost. Tous vos prédécesseurs considéraient que, notamment, son organisation sociale et le niveau de ses salaires l'en empêchaient. Or ce marché représentera dans dix ans la moitié des moyens courriers, et c'est déjà le cas dans quelques pays. Quelles mesures entendez donc vous prendre pour faire face à cette évolution ? Maintenez-vous la stratégie consistant à s'exclure d'un segment aussi prometteur ? L'idée d'une filialisation, que je défends depuis des années, vous paraît-elle maintenant envisageable ?
De même que les moyens courriers, le fret est devenu un gouffre financier pour Air France. Lors de la deuxième phase de votre plan, quelles mesures structurelles prévoyez-vous pour tenter d'améliorer la situation ?
En quoi ses alliances internationales, comme par exemple celle nouée avec Alitalia, peuvent-elles contribuer au redressement d'Air France ?