En deux ans, le périmètre des bases de défense a considérablement changé, puisqu'on est passé de 90 à 51 bases. Les dépenses pour les infrastructures ont elles sensiblement augmenté. J'ai le sentiment qu'il ne sera pas possible d'aller plus loin, sauf à entamer les capacités opérationnelles.
Sur le contrat de Balard, je ne reviens pas sur les conditions de sa passation. Beaucoup de collectivités s'interrogent aujourd'hui sur les PPP. Je pense qu'il ne faut pas un suivi global mais qu'il est nécessaire de renforcer l'expertise technique, juridique et architecturale. Cette affaire ne doit pas rester aux seules mains du ministère de la défense. Ces experts coûtent très chers mais je suis sûre que l'État dispose de capacités en la matière.