Nous avons d'ailleurs consacré beaucoup de temps à la rédiger.
Nous aurons l'occasion de reparler de l'impact de la révision des prévisions de croissance, monsieur de Courson. Quant à l'impact sur le déficit budgétaire d'une hausse des prix plus élevée, il est contrasté. Seuls 10 % de la charge de la dette sont indexés sur l'inflation. Le sont également certaines dépenses sociales, moins nombreuses dans le budget de 2012 que dans les précédents, puisqu'un certain nombre d'entre elles ont été désindexées. Pour vous donner un ordre de grandeur, nous avons absorbé en 2011 un dérapage d'inflation de 1,5 % à 2,1 %. Cela n'a pas remis en cause notre objectif de réduction des déficits publics.
Il n'y aura pas de troisième plan de rigueur, monsieur Sandrier. Au contraire, ce sont plutôt des mesures de soutien à la croissance et à la compétitivité de l'économie qui seront annoncées dimanche.
Enfin, madame Dalloz, nous avons demandé aux opérateurs de l'État – hors Pôle Emploi – de diminuer leurs effectifs de 1,5 % par an, ce qui correspond à 3 000 emplois en deux ans. Nous avons soumis ces opérateurs au rabot et avons gelé le montant de leurs taxes affectées.