Les sciences naturelles sont des sciences et la question des hommes et des femmes ne peut y être abordée que sous l'angle de l'anatomie et de la sexologie. Mais parallèlement, cette question pourrait en effet être évoquée en classe de philosophie, au cours du même trimestre.
Ce serait d'autant plus intéressant qu'il semble bien que l'on soit en train de changer d'anthropologie, comme cela ressort de l'ouvrage de Philippe Descola, Par delà nature et culture. On ne voit plus l'homme – au sens neutre – comme on le voyait il y a encore cinquante ans. S'oriente-t-on vers des anthropologies asiatiques ? Pourquoi ne pas regrouper différentes anthropologies dans un même chapitre du programme de philosophie ? La théorie du gender pourrait y prendre sa place, mais au milieu des autres.