Je ne vais pas pouvoir répondre au Gouvernement : il n'a rien dit. (Sourires.)
Je voudrais appuyer cet amendement, qui est d'autant plus justifié que je crois bien me rappeler – peut-être me direz-vous le contraire – que l'un, ou plutôt l'une, de ceux qui vous ont précédé, questionnée par notre commission lorsqu'elle était en fonction, avait promis à la représentation nationale un rapport sur les conditions économiques et humaines du resserrement du réseau des CREPS.
J'ai suivi cette affaire de près et je sais bien qu'il ne s'agit pas d'une simple « perspective de fermeture » : le resserrement a été opéré, ce qui devait être fermé – les CREPS – l'a été. Et les conditions de ce resserrement sont catastrophiques, notamment du point de vue humain. Je sais bien que les personnels comptent peu au regard du service public qu'ils incarnent, mais on les a laissés en déshérence pendant des mois, sans aucune perspective sur l'avenir de ces instruments, qui avaient pourtant toute leur pertinence pour déployer l'offre de formation. Aujourd'hui, les jeunes viennent nous voir, car ils ne trouvent plus cette formation qui serait pourtant si nécessaire aux associations oeuvrant sur nos territoires. Nous attendons toujours les conditions réelles du resserrement du réseau des CREPS.