La limite de vingt ans est celle qui s'applique pour le congé de présence parentale. Les thérapeutes que j'ai rencontrés, soignant des enfants en fin de vie, insistent sur l'importance de la présence des parents. C'est pourquoi mon amendement est sans rapport avec l'amendement AS 4 qui suit : c'est d'une présence affective que ces enfants ont besoin, celle du père ou de la mère, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La France a d'ailleurs signé – sans l'appliquer – une charte internationale stipulant que l'enfant a le droit d'avoir son père, ou sa mère, jour et nuit auprès de lui.
L'amendement suivant poursuit un objet différent : la présence auprès d'un malade adulte ne revêt pas la même exigence affective, le besoin étant alors plutôt celui d'une assistance matérielle, et seulement durant une partie de la journée.