Ma question s'adresse à Mme Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement.
Avec ses zones économiques exclusives, avec ses 180 000 kilomètres de côtes la France est la deuxième nation maritime du monde, qui souvent l'ignore. Présente dans tous les océans, elle dispose d'une situation géostratégique forte. Grâce à ses collectivités d'outre-mer, elle concentre près de 10 % de la biodiversité marine mondiale.
La mer est un élément clef pour l'équilibre de notre climat. La mer, grâce à la richesse de sa biodiversité et de ses ressources naturelles, qu'elles soient alimentaires ou pharmacologiques, est la première assurance-vie de la planète.
Le Grenelle de l'environnement a jeté les bases d'une ambition stratégique globale de la mer et du littoral. Le Grenelle de la mer a posé l'élan d'une ambition collective. Le discours prononcé au Havre par le Président de la République a fixé le cap.
Le livre bleu adopté par le Comité interministériel de la mer trace la feuille de route, dite « stratégie nationale de la mer et des littoraux », autour de quatre axes – la connaissance et la formation, le développement économique, la protection, la gouvernance – qui forment le socle de la politique maritime de notre pays. Nous attendons l'installation par le Premier ministre du premier Conseil national de la mer et des littoraux.
Ma question est la suivante : par cette politique maritime ambitieuse menée par le Gouvernement, quelles perspectives s'offrent aux acteurs du monde maritime ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)