Monsieur le Premier ministre, vous avez mis à l'ordre du jour de votre sommet dit « de crise » une nouvelle étape de votre politique de super-austérité et de régression.
Vos réformes de compétitivité visent prioritairement le travail, que vous considérez comme un coût, alors qu'il est la source de création des richesses. L'humain est votre seule variable d'ajustement, mais jamais le capital, les actionnaires, la finance. Or c'est précisément cette politique qui est au coeur d'une crise historique.