Peut-être ce texte arrive-t-il tardivement, mais mieux vaut tard que jamais. Nous voterons ces dispositions car nous sommes nombreux, dans notre groupe, à les avoir demandées. Aujourd'hui, le secteur de la santé a besoin de ces 4 000 praticiens : même si l'on adoptait un numerus clausus moins restrictif, il n'est pas acquis que les jeunes médecins français accepteraient d'exercer n'importe où sur notre territoire.
Dès lors que ces 4 000 professionnels accomplissent un travail remarquable et indispensable, il est juste de reconnaître leur valeur. Pourquoi prétendre qu'ils ne parlent pas le français ? Si tel a été le cas pour certains d'entre eux à leur arrivée, ils l'ont appris très rapidement. J'espère que l'examen professionnel ne servira pas de variable d'ajustement, par une sévérité excessive. Il serait en effet dramatique de recaler des praticiens dont la valeur est reconnue, puisqu'ils exercent en hôpital.