Je remercie vivement les rapporteurs pour la qualité et l'importance de leurs travaux. Et je rejoins mes collègues sur l'impérieuse nécessité de faire un tri étanche entre les activités de dépôts et les activités d'affaires, dont la confusion à tant fait pour nous précipiter dans la crise. Il est une autre question décisive, qu'il nous faut aborder : la problématique de la taille des banques, les établissements « too big to fail » jouissant d'une forme d'impunité dès lors que l'impossibilité de leur faillite leur garantit une irresponsabilité de fait. Il me paraît aussi opportun de signaler que les contraintes que s'impose l'Europe sont aussi une chance pour ses établissements, mieux préparés et avant d'autres à la nécessité d'un système financier équilibré.