Enfin, mes chers collègues, vous vous attaquez, certes, à l'imposition sur le patrimoine, mais l'imposition sur le patrimoine n'est pas la seule imposition pesant sur les propriétés foncières. Vous savez qu'il existe également des impôts fonciers, dont le produit total s'élève, en France, à 14 milliards d'euros. Vous me direz que c'est énorme, mais si nous avions les mêmes règles d'imposition du foncier que des grands pays libéraux comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, ce produit atteindrait 25 milliards d'euros, soit nettement plus que ce que paient aujourd'hui les contribuables propriétaires de leur résidence principale.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, et je vous remercie, madame la présidente, de m'avoir laissé un peu déborder des deux minutes de mon temps de parole, mais je crois que l'amendement du président de la commission des finances est important et judicieux, même s'il n'est qu'un pis-aller par rapport à la décision que vous vous apprêtez à prendre.