Je veux à mon tour donner une réponse un peu plus longue. Cela vient d'être rappelé, l'amendement de M. Raimbourg prévoit que les liens entre les médecins traitants, les condamnés et les juges de l'application des peines se feront par l'intermédiaire des médecins coordonnateurs. Or, s'agissant des condamnés en détention, il n'existe pas de médecin coordonnateur. Il n'en est en effet désigné que pour le suivi, après leur libération, des personnes placées sous suivi socio-judiciaire avec injonction de soins. Cette règle existe depuis la loi Guigou de juin 1998 qui a créé ce suivi socio-judiciaire.
C'est la raison pour laquelle j'avais demandé à M. Raimbourg de retirer son amendement.