Je voudrais, avant de passer la parole à mes collègues, poser une question. Mme Elisabeth Guigou a rappelé la lourdeur de l'agenda de la Haute représentante et évoqué la possibilité de demander une suppléance à la présidence tournante. Ne craignez-vous pas que cela aboutisse à un cruel retour en arrière ? Nous nous sommes pourtant battus pour que soit créé le haut représentant… Ne serait-il pas plutôt envisageable que l'on rende au haut représentant la plénitude de son portefeuille, notamment en matière de voisinage, de relations commerciales internationales et d'élargissement, et que les commissaires européens puisse le suppléer sous son autorité au cas par cas ?