La France est fière que vous présidiez cette Commission du Parlement européen.
J'évoquerai trois questions. N'est-on pas allé trop loin dans la vision libérale quand on constate les soubresauts actuels de la Politique agricole commune et l'abandon, ces dernières années, de la politique industrielle européenne ? L'Europe n'est plus protectionniste, mais est-ce à l'avantage des intérêts de nos concitoyens, qui considèrent comme négatives les politiques européennes, alors que, dans les années 1960, l'Europe était protectionniste mais forte ? En matière de ressources budgétaires, l'Union européenne pourrait-elle lancer un emprunt ? Quel sera le financement d'un éventuel accord à Copenhague ?