Nous avons demandé à notre collègue Fruteau de bien vouloir retirer son amendement n°395 lorsqu'il l'a présenté en commission, pour qu'il puisse être retravaillé afin d'être discuté et adopté en séance publique. Ce qui explique qu'elle ait émis un avis favorable sur l'amendement n° 395 rectifié .
Nous avons voté, dans le cadre de l'article 5 de ce texte de loi, des dispositions nouvelles en faveur du désenclavement numérique des outre-mer en renforçant la défiscalisation des investissements productifs pour les câbles sous-marins notamment. Je dois saluer l'effort consenti en la matière par le Gouvernement.
De plus, nous faisons bouger les lignes en demandant ce rapport de l'ARCEP, permettant ainsi de faire le point sur l'Internet dans les outre-mer.
Je voudrais simplement vous sensibiliser au fait que l'accès au savoir et l'ouverture sur le monde extérieur diffèrent selon que l'on se trouve dans une tribu de Gaica sur l'île de Lifou ou dans une tribu de Fayaoué sur l'île d'Ouvéa, ou que l'on habite à quelques centaines de mètres du musée d'Orsay ou du musée du Louvre et que l'on dispose de la bibliothèque du Panthéon ! L'Internet est donc une véritable ouverture sur le monde, qui a peut-être plus d'importance outre-mer qu'à Paris ou dans une grande ville de la métropole.
C'est la raison pour laquelle je salue ce travail qui représente une réelle avancée pour le développement de l'Internet dans les outre-mer. Il me semble donc essentiel d'adopter cet amendement.