Il en a le droit – il a, en tout cas, celui d'essayer. Pour l'instant, nous, nous faisons la loi, et, en matière de droit du travail, la loi, c'est un peu la norme. Nous avons donc plutôt intérêt à faire très attention à ce que nous faisons.
Nous sommes en première lecture. Les députés de l'opposition – mais je ne doute pas que nos collègues de la majorité soient comme nous – ont envie d'apporter leur contribution, pour ne pas assister, en CMP, au lessivage de ce qui aura été fait dans l'hémicycle. C'est pourquoi, monsieur le ministre, nous discutons, nous travaillons. Nous avons posé une question. Il n'est pas incongru que nous signalions une contradiction entre un article existant et une nouvelle rédaction. Au lieu de me demander de lire tel ou tel article – ce qui n'a aucun sens –, répondez plutôt à ma question : y a-t-il contradiction entre le texte en vigueur et la modification que vous proposez ? Nous, nous estimons qu'il y en a une. Purgez donc la difficulté juridique, et nous n'y passerons pas cent sept ans !