Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, pourquoi insistons-nous tant pour que l'accord collectif fixe les conditions dans lesquelles le salarié doit faire connaître son choix, ainsi que les modalités de suivi de l'organisation du travail, l'amplitude des journées d'activité et la charge de travail qui en résulte ? Pourquoi est-il si important que ces précisions figurent dans le texte de loi que nous discutons ?
Nous disons une chose essentielle : nous sommes favorables tant à la souplesse dans l'entreprise – c'est-à-dire à la prise en compte des besoins de l'entreprise, en termes d'activité – qu'au choix que peuvent faire certains salariés, en termes d'organisation du travail. Oui à la souplesse, laquelle existe d'ailleurs depuis plusieurs années, comme nous avons eu l'occasion de le rappeler à de nombreuses reprises ; mais non à la chienlit ! (Sourires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)