Nous sommes obligés, sur les bancs de l'opposition, de proposer partout des limites, en termes d'horaires, de salariés concernés, etc. Si on laisse faire, en effet, il ne faudra pas s'étonner de l'accroissement du nombre des accidents du travail, que ce soit sur le lieu de travail ou sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail. Le projet de loi sur l'offre valable d'emploi qui va être soumis à notre examen en sera sans doute une nouvelle illustration. Il ne faudrait pas que cette inflation du nombre des accidents du travail contraigne votre gouvernement à traquer les fraudeurs éventuels en durcissant encore le contrôle des arrêts de travail, qui seront peut-être le seul moyen pour les salariés de se reposer de telles charges horaires.
Voilà pourquoi nous demandons, après notre collègue Sirugue qui l'a suffisamment argumenté, que cet alinéa soit inséré après le troisième alinéa, pour éviter une inversion des normes sociales.