Plus globalement, ce dont souffre notre pays, c'est d'une trop faible mobilisation de la population active et de l'insuffisance des créations d'emplois qualifiés, ce qui passe par un effort maximum, non pour manipuler la durée du travail mais pour développer la formation et l'innovation. C'est notre productivité globale qui est en péril. Or c'est la progression de la productivité globale qui dégagera des marges, c'est-à-dire de la valeur ajoutée et du pouvoir d'achat. Là se trouve la mère des batailles ! Or, vous avez choisi d'engloutir des milliards en ouvrant des fronts secondaires, en menant des combats d'arrière-garde, comme les majorations d'heures supplémentaires, dont l'impact sur la croissance est nul – je vous renvoie aux chiffres récents de l'INSEE –…