C'est le résultat de choix politiques qui datent déjà d'une trentaine ou d'une quarantaine d'années. Sur les 3 000 étudiants inscrits en première année à la Pitié Salpêtrière et à Saint-Antoine, seuls 300 deviendront médecins et 50 dentistes. Si l'on inclut la kinésithérapie, 400 pourront poursuivre leur cursus. Tous les ans, 10 000 étudiants ne parviennent pas à passer en deuxième année de médecine à Paris, situation qui est généralement vécue comme un échec épouvantable, car on ne choisit pas la médecine par hasard, sans une forte motivation.
Dans le même temps, certains établissements vont chercher à l'étranger des médecins qui sont beaucoup moins payés et qui ne présentent aucune garantie en matière de formation.