25 % d'entre eux habitent à une distance de trois à six heures de l'aéroport et 60 % en province – mais on y compte ceux qui résident dans l'Oise, de sorte qu'on peut estimer à 50 % environ la proportion de ceux qui viennent de loin pour travailler. Pour moi, venant de Chamonix, je vais prendre l'avion à Genève, à une heure de route, et j'arrive en général à Roissy deux ou trois heures en avance, pour m'assurer un peu de marge et de repos avant la préparation du vol.
Nous avons 48 jours calendaires de congés payés. En revanche, nous n'avons pas de week-end. Tous les jours, sauf le 1er mai, sont des jours travaillés.
D'autre part, la formation continue prend beaucoup de place dans notre vie de pilotes : chaque année, nous avons quatre passages sur simulateur avec deux contrôles, un vol de contrôle, une « journée sol » et une journée de formation sur ordinateur, plus éventuellement des sessions décidées par la compagnie – ainsi, nous avons eu cette année un passage sur simulateur supplémentaire et nous aurons des journées supplémentaires d'anglais.