Et ce phénomène est source de très grandes inquiétudes.
Les spécialistes ne s'accordent pas sur la question de savoir s'il est plus dangereux pour l'homme que le frelon ou la guêpe ordinaires. Ce qui est certain, c'est que le caractère récent de sa présence sur notre territoire fait que nous savons moins bien le combattre alors qu'il cause de très gros dégâts.
Ces dégâts frappent avant tout l'apiculture, qui est déjà très fortement affectée par la mortalité des abeilles et qui doit faire face à un surcroît de problèmes.
Depuis 2009, plusieurs institutions et services sont mobilisés – inspections générales du ministère de l'agriculture, du ministère de l'écologie, Institut national de la recherche agronomique et Muséum national d'histoire naturelle – afin de rechercher des solutions.
Les solutions ne sont pas simples. Il faut d'abord repérer les nids de frelons, souvent difficiles à atteindre car ils sont construits très haut.