Madame Girardin, si ce n'étaient l'approche des fêtes de Noël et un désir de concorde nationale, je vous répondrais : quand je me regarde, je me désole, et quand je me compare, je me console. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Si vous pensez pouvoir régler les problèmes que vous décrivez concernant la situation économique de notre pays en vous fondant sur une partie de votre bilan, si vous pensez que c'est en remettant en cause la réforme des retraites à soixante ans, en abaissant éventuellement le temps de travail à 32 heures et en multipliant les financements par déficits, vous allez résoudre le problème de l'endettement de notre pays, il faudra vraiment qu'on en reparle… Laissons passer la trêve hivernale et nous nous retrouverons sur d'autres tréteaux.