Votre raisonnement est spécieux, monsieur Eckert. Pour ce qui concerne les produits antiparasitaires, nous avons travaillé avec le ministère de l'agriculture pour examiner leur consommation par les agriculteurs. Nous sommes partis de la consommation globale pour, justement, calculer comment compenser la hausse de la TVA. Ainsi, grâce aux données fournies par le ministère de l'agriculture, nous avons réalisé un travail des plus approfondis.
Vous pensez bien qu'en ce qui concerne des produits de grande consommation le Gouvernement ne procède pas de la même façon. Il multiplie par sept l'ensemble de l'assiette pour mesurer le rendement du relèvement du taux de TVA à 5,5 %, soit, en l'occurrence, 1,8 milliard d'euros. Et nous n'allons pas, gamme de produits par gamme de produits voire produit par produit, vous dire à l'euro près combien cette mesure coûtera.
C'est en effet impossible puisque, selon que la TVA sera ou non répercutée, les données changeront. Si l'on prend l'exemple des livres, Frédéric Beigbeder l'avait lui-même théorisé dans un best-seller connu : le livre coûte toujours 19,99 euros,…