Madame la ministre, M. le rapporteur général vient de conclure en disant qu'il n'y avait pas eu de fausse note. Mozart disait : écrire de la musique, c'est mettre ensemble les notes qui s'aiment. Eh bien, si cette définition est vraie, vous me permettrez de ne pas vous comparer à Mozart : il y a, me semble-t-il, une marge de progression, et peut-être même une déficience dans la maîtrise du solfège. (Sourires.) Madame la ministre, pour être tout à fait juste à votre égard, vous avez progressé, à la tribune, dans la maîtrise d'un instrument : la grosse caisse. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Parfois, il faut bien l'avouer, vous n'y allez pas avec le dos de la louche !