Je tiens d'abord à féliciter la France et l'Allemagne d'être parvenues à cet accord emblématique, conclu par 26 des 27 pays de l'Union européenne.
Dans quel délai sera-t-il mis en oeuvre ? Quels seront ses effets sur la croissance, sachant que celle-ci est, en France, tirée par la consommation et, en Allemagne, par le commerce extérieur ? Et quelles seront les conséquences, à court et moyen termes, du refus britannique d'y adhérer ? D'autre part, sur quels critères s'effectueront les versements à partir du fonds de 500 milliards et quelles garanties exigera-t-on des pays bénéficiaires ?
Je ne partage pas la position de notre collègue Daniel Fasquelle concernant la taxe sur les chambres d'hôtel à 200 euros la nuit : je considère que celui qui peut payer une telle somme peut aussi acquitter une légère surtaxe.
Bien que les États-Unis aient été privés depuis déjà plusieurs mois de leur triple A, les taux d'intérêt sur la dette américaine n'ont pas augmenté. Que vous inspire ce constat ?
Mes électeurs m'interrogent souvent sur l'assurance-vie, épargne préférée des Français. Depuis quelques mois, le montant des retraits dépasse celui de la collecte, en raison d'un transfert des placements vers l'immobilier, mais aussi de l'arrivée des baby-boomers à l'âge de la retraite. De quelles garanties bénéficient les fonds en euros ? Leur rendement a baissé depuis quelques années. Quel est, selon vous, l'avenir de cette forme d'épargne ?