Monsieur Loos, merci d'avoir placé l'action de l'ADEME au regard du terrain. Président d'un pays, je constate la qualité de l'action de l'ADEME en matière d'encadrement des chargés de mission. En revanche, il existe très certainement des marges de progrès dans le traitement des dossiers administratifs : ceux qui sont destinés à obtenir le soutien de l'ADEME sont très lourds à monter, surtout lorsque ce soutien doit être croisé avec d'autres sources de financement, provenant notamment de la région ou du Fonds européen de développement régional (FEDER).
L'action des collectivités territoriales et de l'État en matière de transport est pour moi suffisamment puissante pour permettre d'orienter durablement, d'ici cinq à quinze ans, les changements de mode de vie. En revanche, même si je salue votre volonté d'accompagner les professionnels, je suis beaucoup plus inquiet en matière de bâtiment, et plus précisément de rénovation thermique des bâtiments.
Je m'inquiète aussi de l'évolution de la qualité de l'air. Faut-il imaginer un cadre législatif pour garantir un contrôle de la qualité intérieure de l'air ? Peut-on au contraire faire confiance à l'action de l'ADEME ?