Si nous ne partageons pas votre position, c'est parce que nous n'avons pas pour ambition d'obtenir les mêmes résultats que vous, c'est-à-dire une école dont les performances reculent au détriment des plus faibles.
Le Gouvernement ne vous laissera pas tromper l'opinion, en prétendant que mieux gérer le système éducatif serait l'affaiblir. En effet, que faisons-nous des économies que nous dégageons ? Nous les consacrons aux élèves les plus faibles, ceux qui ont le moins de moyens. Je pense par exemple aux 40 000 écoliers de la zone B, qui peuvent aujourd'hui bénéficier de cours de rattrapage et d'heures de cours supplémentaires. Allez-vous affirmer, monsieur le député, comme l'a fait récemment le maire de Toulouse, que vous souhaitez renoncer à ce qui est un progrès pour les écoliers en difficulté ?
Le Gouvernement ne laissera pas la politique politicienne couvrir la voix des lycéens, qui veulent parler de leur avenir. Notre porte leur est toujours ouverte pour en parler avec eux. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)